En réalisant que C’Suzette allait souffler sa première bougie, je me suis dit que c’était le bon moment pour vous faire une petite rétrospective et regarder un peu dans le rétroviseur. On va pouvoir se remémorer ensemble les temps forts de cette belle année, riche en émotions.
4 Carnets de Suzette : le projet le plus fou, le plus ambitieux !
Ce qui devait à la base être un simple e-magazine culinaire de saison, s’est transformé en collection de carnets de recettes. Concrètement, ce sont d’abord deux e-books qui ont vu le jours, pour l’automne 2022 puis l’hiver. J’ai ensuite pris le temps d’écouter mes lecteurs, leurs envies, leurs conseils. Début 2023 j’ai alors eu le déclic : le format papier est incontournable pour valoriser correctement tout mon travail fourni. Et je dois imaginer ce nouveau format avec mes lecteurs et abonnés sur les réseaux sociaux. Pour la faire courte, s’en est suivi un périple de 2 mois et demi, pour écrire et concevoir le Carnet de Printemps, mais aussi trouver le bon papier et l’imprimeur qui saura m’accompagner. Ce fût intense, mais tellement enrichissant, de pouvoir sortir d’abord 100 exemplaires du Carnet de Printemps au format papier. J’ai même dû en faire ré-imprimer pour poursuivre les ventes.
Dans la foulée j’ai sorti le Carnet d’été qui a aussi trouvé son succès, même si j’ai rencontré plus de difficultés pour écouler les stocks (je vous en parle plus bas).
Au final, ce sont 2 carnets papier et 2 e-books de 90 pages et plus de 50 recettes et idées recettes de saison à chaque fois. Je vous laisse donc imaginer le nombre d’heures de travail et de nuit pas très sereines…
Et ce projet c’est aussi de magnifiques rencontres (FrigoMagic, Kazoo, La Ferme St Daniel, le restaurant Meskad...) et une multitudes d’apprentissages qui viennent m’enrichir…
Créer et animer des ateliers culinaires et des animations sur le mieux manger : un projet de cœur qui évolue !
Quand j’ai lancé C’Suzette, je ressentais le besoin et l’envie de partager ma passion pour le “bien manger” et surtout montrer que c’est possible de mieux consommer, chacun à notre échelle.
J’ai donc commencé à animer des ateliers de cuisine pour des particuliers, mais aussi pour des entreprises. Et très vite je me suis rendue compte que j’adorais ces moments de partage mais que ce n’était pas suffisant pour moi. Là vous allez vous dire, mais qu’est-ce qu’elle veut dire par là ? Elle ne sait vraiment pas ce qu’elle veut…
Vous avez quelque part raison, je part du principe qu’on ne peut pas savoir avant d’essayer. C’est pas vrai ?
Donc cette expérience m’a permis de me rendre compte que j’adore le côté animation, débats et partage. J’ai simplement envie de développer un format différent, pas forcément en cuisine mais plutôt sous la forme d’ateliers interactifs et participatifs. J’ai d’ailleurs la chance de pouvoir lancer ce format tout bientôt avec Dinan Agglomération dans le cadre de son défi zéro déchets. J’ai hâte de vous en dire plus…
Quoi qu’il en soit, même si cette activité reste secondaire pour moi, je continuerai de m’investir sur ces sujets qui me tiennent à cœur : le bien manger et la lutte contre gaspillage alimentaire.
Créer et développer mon activité de photographie culinaire et reportage : pour me rapprocher des entreprises du bien manger et leur apporter une aide précieuse dans leur communication !
Parlons donc maintenant de mon activité principale. En septembre dernier j’ai pris la décision de me concentrer sur l’accompagnement des professionnels du bien manger.
Il faut savoir que depuis le début de C’Suzette, j’ai toujours su que la photographie culinaire serait mon activité principale. Cela ne veut pas dire que je ne me suis pas laissé la possibilité de tester d’autres choses (les carnets et les ateliers). On a qu’une vie après tout ! Et ces projets connexes auront toujours de la place dans mon emploie du temps, même si j’ai décidé de mieux prioriser mes actions !
C’est simple, aujourd’hui les prestations que je réalise pour mes clients professionnels, c’est tout ce que je sais faire de mieux et avec le cœur en plus :
- parlons d’abord de mes clients. Ce sont des restaurants, paysans, producteurs, artisans, commerçants du domaine culinaire au sens large (de la fourche à la fourchette, en passant par l’art de la table). Bref tous ces acteurs qui nous nourrissent et qui ont besoin de valoriser leurs produits et savoir-faire.
- Ma mission, c’est d’aider ces entreprises du “bien manger” : c’est mon moteur, ma raison d’être (en tant que C’Suzette, je vous rassure j’ai aussi d’autres hobbies dans la vie 🤣).
- En premier lieu, je les aide à booster leur communication grâce à des photos qui leur ressemble et qui vont attirer la bonne clientèle : ça je dirai que c’est la combinaison de mon expérience en marketing, mon amour pour les bons produits, mes connaissances du marché de l’agroalimentaire, ma créativité et mes compétences en photographie.
- Et maintenant, il me tient à cœur d’aller encore plus loin, en aidant mes clients dans leur communication sur les réseaux sociaux : c’est un accompagnement personnalisé que j’ai imaginé pour que mes clients puisse gagner en confiance, mieux maitriser les codes des réseaux sociaux et ainsi gagner en efficacité.
Et après un an d’activité, ce sont ces prestations que j’ai envie de développer, pour aider encore plus d’acteurs du bien manger à promouvoir leur savoir-faire.
D’ailleurs, si tu connais une personne qui rencontre des difficultés avec sa communication, ou si toi-même tu as des questions, n’hésites pas à venir échanger avec moi…
Apprendre à faire parler de son activité et se faire connaître, encore et toujours : l’art des relations presse et du networking !
On ne va pas se mentir, avoir un catalogue de prestations ou des produits à vendre c’est bien, mais si personne ne croise mon chemin, ça ne sert à rien. Malgré mon passé professionnel en tant que commercial, il faut admettre que se faire connaître n’est pas une mince affaire. Et sur le sujet je pense que je pourrai en écrire un livre… Je vais faire court pour cette fois-ci !
Comme beaucoup d’entrepreneurs, j’ai utilisé plusieurs moyens et médias pour me faire connaître :
- j’ai d’abord lancé mon projet grâce à une campagne de financement participatif, via la plateforme Kengo (encore un grand merci à toute l’équipe, si vous passez par là),
- j’ai ensuite eu plusieurs fois des articles dans la presse locale : Ouest-France, Le Petit Bleu et le Télégramme,
- je suis passé 3 fois en radio : France Bleu Breizh Izel, France Bleu Armorique,
- j'ai été invité sur le podcast "My Sweet Podcast" de Kim, talentueuse photographe culinaire,
- j’ai mis en place mes propres stratégies sur les réseaux sociaux et via mon blog et ma Newsletter.
En complément de tout ça, j’ai eu envie de me créer un réseau solide en local. C’est donc assez naturellement que j’ai intégré Made In Dinan. J’ai aussi choisi le réseau Femmes de Bretagne pour m’entourer d’autres femmes audacieuses et ambitieuses dans ma région.
Mais clairement, depuis que j’ai intégré le BNI de Dinan, je dois admettre que ma vision du réseautage a radicalement changé… Nous sommes actuellement un groupe de 25 entreprises, motivées et engagées pour nous recommander mutuellement. Ce groupe, ce sont mes collègues de travail (ou presque), ce sont mes partenaires de recommandations, ce sont mes prescripteurs, ce sont des hommes et des femmes avec qui j’ai envie de collaborer et partager de bons moments. Et je ne suis pas payée pour le dire ! 😁
Donc voilà, se faire connaître c’est clairement un travail de tous les jours et de longue haleine, mais je suis déjà super fière du chemin parcourue…
Se former, se faire accompagner, apprendre aux côtés de personnes inspirantes : la clé pour continuer d’avancer !
Maintenant je dois vous avouer un truc. Je dois admettre que C’Suzette ne serait pas grand chose sans toutes les personnes qui m’ont accompagnées :
- on va commencer par Gabrielle Da Rocha (Finaliste du Meilleure Pâtissier), fondatrice de Vivre Food, qui a posé les fondations de C’Suzette avec moi.
- pour apprendre les bases de la photographie culinaire c’est Justine Taulin qui m’a d’abord permis d’acquérir toutes les techniques.
- j’ai ensuite été accompagnée par Kim Eva Boeringher pour booster ma créativité en photographie et créer mes premières offres.
- j’ai obtenu une certification en copywritting (l’art de vendre avec les mots ou bien écrire des textes qui font vendre) avec l’organisme de formation Livementor.
- dernièrement je me suis faite accompagnée par Audrey Corbet pour vaincre mes démons et gagner en confiance et en légitimité.
- actuellement, je suis le programme de formation de Claire Gerbier pour m’aider à créer et vendre une offre solide pour ma clientèle de cœur.
Tous ces accompagnements, ça peut paraître beaucoup, voir même un peu fou, mais j’ai décidé de d’abord investir sur moi plutôt que dans une tonne de matériel. C’est ma vision très personnelle de la chose, mais j’ai l’intime conviction que mon matériel ne va pas créer des images impactantes à ma place, qu’il ne va pas non plus vendre à ma place.
Donc pas le choix : je me forme, je m’entoure et je m’enrichis chaque jour de nouvelles connaissances.
S’adapter encore et toujours pour trouver les plus juste équilibres : temps, finance, santé, bien-être…
Aujourd’hui, je le dis régulièrement, je ne me suis jamais sentie autant à ma place qu’actuellement :
- Je travaille avec des entreprises et des personnes qui partagent mes valeurs,
- Je mets mes connaissances et compétences sur des projets qui me tiennent à cœur,
- Je suis remerciée pour mon travail.
Malgré tout, cela ne veut pas dire que mon quotidien est un long fleuve tranquille. Oh que non ! J’ai dû apprendre à gérer mon temps, à écouter mon corps pour préserver ma santé et mon bien-être, m’accorder des pauses…
Il ne se passe pas une semaine, sans que je me remette en question ou que je rencontre une nouvelle difficulté.
Parlons d'ailleurs du projet des Carnets. Je vous disais tout à l'heure que le dernier Carnet d'été ne s'est pas aussi bien vendu que celui de printemps. C'est une réalité... J'y est mis beaucoup moins d'énergie (pour une centaine de raisons) et les ventes ont été moins bonnes. C'est comme ça, et ça m'a aussi permis d'en tirer des leçons...
D'ailleurs, j’ai dû prendre une décision un peu difficile ,en septembre dernier. J’ai décidé de stopper l’édition des Carnets de Suzette. J’avais initialement prévu de sortir les numéros d’automne et d’hiver en version papier (j'avais de la demande, surtout pour les fêtes). Mais j’ai dû faire un choix pour pérenniser mon entreprise. Ce projet de Carnet me prenais trop de temps avec un très faible retour sur investissement. J’ai donc pris la décision de me recentrer sur la photographie culinaire. Et même si la décision fût difficile à prendre, je me suis très vite sentie libérée d’un poids et beaucoup plus sereine. Comme quoi, il faut parfois savoir s’écouter !
Et ce sont ces différentes décisions qui font que C’Suzette grandit, se renforce et s’enrichi de nouvelles expériences.
J’espère que ce petit retour en arrière vous aura plu.
Encore un grand merci à mes clients pour leur confiance et à toutes les personnes qui m’entourent pour votre soutien.
Merci à mes lecteurs et lectrices.
Et que l’aventure continue !
Amandine
